Le Consortium Centre Jules-Léger (CCJL)

Transcription

Avis aux lectrices et aux lecteurs

Cette vidéodescription présente les scènes qui animent la vidéo de présentation du Consortium du Centre Jules-Léger (CCJL) ainsi que les propos de divers intervenants, membres du personnel scolaire, qui parlent du CCJL et de leurs rôles auprès des élèves ou qui signent à ces mêmes sujets. Le contexte général visuel des scènes qui se déroule en arrière-plan sera décrit ainsi que toute information visuelle porteuse de sens pour la présentation du Consortium.

Description visuelle et sonore

Une étoile aux teintes de vert, de bleu et de jaune se trace en gros plan à l’écran et, en un zoom arrière, laisse place au logo de Consortium Centre Jules-Léger. Une musique de guitare discrète accompagne toute la vidéo.

On voit ensuite trois élèves se tenant devant une muraille sur laquelle on voit plusieurs personnages d’élèves dessinés au mur. Elles regardent la caméra fièrement en disant « Bienvenue au CCJL! ». La musique se poursuit.

On voit ensuite une image de la devanture extérieure de l’édifice du Centre Jules Léger, suivi d’une scène tournée à l’intérieur où l’on voit deux hommes portant le masque passer devant le poste d’accueil du Centre Jules-Léger, y saluant au passage une femme assise devant son ordinateur qui leur retourne la salutation avec le sourire.

Retour ensuite à une scène extérieure. Un rang d’élèves, vus de dos, qui se suivent pour entrer dans l’école ou dans la résidence par une porte arrière de l’édifice.

Retour à l’intérieur. Le directeur de l’éducation, Jean-François Boulanger, est assis dans un siège de l’auditorium et s’adresse à la caméra.

Jean-François Boulanger

Je m’appelle Jean-François Boulanger. Je suis le tout premier directeur de l’éducation du Consortium Centre Jules-Léger et puis, moi, je travaille… J’ai l’honneur et le privilège de travailler avec une équipe engagée qui travaille avec des élèves qui ont des besoins particuliers. Puis, notre rôle à nous, c’est de non seulement répondre à la demande en province, mais c’est surtout de nous assurer que le plein potentiel de l’élève est réussi [sic], dans le fond… Ça, c’est notre rôle premier. Et puis, on veut devenir la référence incontournable, puis pour ça, on travaille avec des gens qui sont experts dans leur domaine, dont les directions, les gestionnaires aussi qui ont ce rôle-là auprès de leur équipe.

Description visuelle

La vidéo présente en alternance des moments où l’on voit monsieur Boulanger s’adressant directement à la caméra depuis l’auditorium et des scènes filmées en classe avec des élèves et des membres du personnel scolaire pendant qu’on entend toujours les propos du directeur de l’éducation en voit hors champ. On peut notamment voir en gros plan un élève qui écrit avec soin ses réponses à une activité présentée sur papier. Une enseignante qui écrit au tableau blanc intelligent, un autre élève en train de lire à son pupitre, la muraille représentant des élèves du Centre Jules-Léger que l’on apercevait derrière les trois élèves qui ont souhaité la bienvenue au début de la vidéo. La muraille présente bien la diversité des élèves qui peuvent fréquenter le Centre (diversité de genre et d’origine, élève en fauteuil roulant, élève avec des lunettes, élève avec une canne blanche, avec des appareils auditifs, élève qui signe). Les élèves dessinés sourient, deux d’entre eux expriment d’ailleurs beaucoup d’enthousiasme en ayant les bras dans les airs et un large sourire. Retour à Jean-François Boulanger dans l’auditorium.

Jean-François Boulanger

Donc, les personnes qui viennent travailler ici, c’est [sic] des gens de cœur. C’est [sic] des gens qui ont le cœur à la bonne place, mais aussi le désir de faire une différence dans la vie des jeunes. Qu’est-ce que, moi, je peux faire à tous [sic] les jours pour répondre aux besoins de cet élève-là et s’assurer [sic] que l’élève s’épanouit pleinement et que, dans le fond, son plein potentiel, encore là, est réussi [sic].

Description visuelle et sonore

On nous présente encore, à tour de rôle, monsieur Boulanger qui s’adresse à la caméra et des scènes qui se déroulent en salle de classe ou dans les corridors de l’école (par exemple, une enseignante qui s’adresse à quatre élèves assis autour d’une table dans une classe de mathématique et qui prend le temps d’aller répondre individuellement à l’un des élèves qui a levé la main et des élèves qui se suivent en rang dans un corridor, juste avant d’entrer dans leur classe). On voit ensuite apparaître le titre suivant en gros plan : « L’école d’application pour les troubles sévères d’apprentissage ». On passe ensuite à une scène où l’on voit et entend une enseignante s’adresser à ses élèves en salle de classe.

L’enseignante

Je veux que tu écrives le mot sac. « J’ai besoin d’un sac d’épicerie. Sac. »

Description visuelle et sonore

Les élèves assis à la table autour de l’enseignante commencent à écrire le mot demandé. Retour à Jean-François Boulanger qui s’adresse directement à la caméra depuis l’auditorium.

Jean-François Boulanger

Bien, le fait qu’on a des élèves 24 heures, cinq jours par semaine, on peut immerser [sic] les élèves dans la langue, dans la culture, dans la musique, dans la lecture…

Description visuelle et sonore

La voix du directeur passe hors champ et l’on voit le mur d’une classe de musique auquel des guitares acoustiques et électriques, un ukulele et un banjo sont accrochés. Changement de scène pour nous présenter en gros plan une affiche créée à partir d’une mosaïque de dessins ou de bricolages à l’effigie de la fleur de lys et de la fleur du trillium. Un phylactère est collé au centre des œuvres des élèves. On peut y lire cette citation de Gilles Vigneault : « La FRANCOPHONIE, c’est un vaste pays, sans frontières. C’est celui de la langue française. C’est celui de l’intérieur. C’est le pays invisible, spirituel, mental, moral qui est en chacun de vous ». On passe ensuite à une scène filmée dans laquelle on voit un élève s’appliquer à écrire sur une feuille d’exercice intitulée « Le milieu ». « Alors (les solutions) ». Il commence à écrire puis appuie sur le gros bouton d’une horloge-calendrier qui lui donne l’heure, puis continue à écrire. À l’écran au-dessus de cette scène on peut lire les énoncés suivants qui s’enchaînent : « Les élèves développent leurs habiletés socioémotionnelles et leur autonomie. » et « Les élèves s’approprient des processus d’apprentissage. ».

On voit ensuite les mains d’une ou d’un élève qui lit du bout des doigts une page d’un ouvrage écrite en braille. Puis, apparaît au centre de l’écran le titre : L’École provinciale – Surdité, cécité et surdicécité. Puis on entend une interprète rapporter les propos signés par Farouk Bouanane, directeur adjoint de l’école provinciale, qui est assis en cercle avec un groupe d’élèves dans une salle de classe.

Interprétation des propos de Farouk Bouanane

Alors, moi, je suis directeur adjoint de l’école provinciale et, dans l’école provinciale, il y a trois programmes : il y a le programme de surdité, le programme de cécité et le programme de surdicécité. Et, à l’école provinciale, on accueille les élèves de 4 à 21 ans, donc [des élèves] qui viennent de partout, de la province en Ontario, ils peuvent venir ici, au Consortium Centre Jules-Léger, que ce soit en basse vision, en surdité, en surdicécité.

C’est important de dire qu’ici, au CCJL, le personnel est très, très expert et hautement spécialisé. Ils ont des qualifications, ce sont des spécialistes en cécité, en surdicécité ou en surdité. Et, aussi, il y a des EED… On travaille aussi avec des experts de l’externe.

Description visuelle

Pendant que l’interprète traduit les propos qui précèdent signés par monsieur Bouanane, on voit différentes scènes se déroulant au CCJL. Une ou un enfant lisant un ouvrage en braille, les élèves assis en cercles autour de monsieur Bouanane, qu’on continue de voir signer dans le coin supérieur droit de l’écran pendant que les autres scènes nous sont présentées. On voit entre autres : une enseignante qui échange avec une élève au moyen de la LSQ. Une adulte qui semble réviser un texte qui vient d’être écrit en braille. On voit les mains d’une personne qui utilise une machine à écrire braille, une élève de maternelle ou du jardin qui promène sa poupée dans un panier roulant d’épicerie, un élève adolescent qui s’adresse à ses pairs assis avec lui en rond sur des coussins, une enseignante qui travaille la mobilité physique d’une élève en lui levant et lui baissant les bras; une élève qui applaudit, une élève adolescente qui semble s’adresser en signant au même groupe qu’un peu plus tôt, une enseignante qui échange en signant avec une jeune élève qui joue avec des Lego. On voit ensuite la même enseignante avec une autre élève. L’enseignante et l’élève tapent des mains avec enthousiasme, puis l’enseignante lève les bras dans les airs en souriant et en s’exclamant. On la voit ensuite recevoir un câlin d’une autre élève. Ensuite, on peut voir une scène extérieure. Deux élèves jouent ensemble au jeu Puissance 4 sur une installation permanente extérieure. S’affiche ensuite le titre « Vie en résidence » en gros au centre de l’écran. Puis on voit Martin Grenier, gestionnaire des services résidentiels du Consortium Centre Jules-Léger, qui s’adresse directement à la caméra depuis une salle de la résidence. On voit derrière lui une table de baby-foot.

Martin Grenier

Bonjour, je m’appelle Martin Grenier, je suis gestionnaire aux services résidentiels ici, au Consortium Centre Jules-Léger, anciennement le Centre Jules-Léger. Ça fait 25 ans que je travaille ici. Eh… Je suis responsable des deux résidences. Fait qu’on a une résidence pour l’école d’application avec nos jeunes en troubles d’apprentissage et on a également notre résidence pour l’école provinciale qui s’occupe plus de la clientèle surdité, cécité et surdicécité. Fait que, mon rôle à moi, c’est de finalement gérer les équipes en place pour le bien-être de nos élèves et le développement des différentes habiletés chez nos élèves.

Pour le volet de l’école provinciale, la résidence a un mandat un petit peu différent. Oui, on veut développer les habiletés d’autonomie, oui, on veut travailler aussi l’aspect social de nos élèves, mais la résidence est ouverte autant pour les élèves de la région que de l’externe, mais n’est pas obligatoire pour les élèves de la région. On veut vraiment créer un milieu où est-ce qu’on peut vivre dans la communauté de malentendants, sourds ou de basse vision pour pouvoir avoir ce lien-là, puis pouvoir communiquer, pour pouvoir utiliser, par exemple, la LSQ pour communiquer, versus, à la maison des fois… que… Les parents n’ont pas nécessairement la LSQ facile. Ce qui veut dire que la communication peut être plus difficile.

Description visuelle

On voit en alternance monsieur Grenier s’adresser à la caméra ou on l’entend en voix hors champ pendant que des scènes de la vie résidentielle nous sont présentées. Par exemple, on voit d’abord monsieur Grenier marcher dans la résidence de l’école d’application, faisant visiter la résidence à la caméra, puis des images de la cour extérieure contenant des tables à pique-nique, un terrain de basketball et un terrain de soccer, ensuite des images de la bibliothèque de l’école, de la cafétéria vide, une étagère sur laquelle sont déposés une douzaine de casques de hockey dans un corridor de la résidence. Une autre scène extérieure dans la cour derrière l’école et les résidences dans laquelle on voit un groupe d’élèves rassembler autour d’une boîte d’espadrilles, un élève qui joue avec une voiture téléguidée et qui est rejoint par un autre élève pendant qu’autour d’eux on peut voir d’autres élèves, dont l’un écoute de la musique et un autre navigue sur un téléphone intelligent. Une autre scène extérieure nous présente ensuite les drapeaux devant l’édifice du Consortium Centre Jules-Léger, soit un drapeau du Canada, un drapeau franco-ontarien, un drapeau Red Ensign canadien aussi appelé drapeau de l’Union royale ainsi que le drapeau franco-sourdien. On voit ensuite un dernier titre apparaître au centre de l’écran, à savoir : « Les services consultatifs ». Puis on voit ensuite apparaître Gabriel Drouin, directeur de l’école provinciale qui s’adresse directement à la caméra. Derrière lui, on voit deux femmes assises l’une face à l’autre à une table et derrière elle un piano et un coin repos ainsi qu’un bureau avec un écran d’ordinateur. L’une des femmes s’adresse à l’autre au moyen de la LSQ.

Gabriel Drouin

Bonjour, je me nomme Gabriel Drouin et je suis le directeur de l’école provinciale et du service consultatif en surdité, surdicécité et cécité/basse vision. L’équipe consultative comprend 13 consultants qui ont le rôle d’appuyer les écoles et les équipes-école dans tout ce qui se passe avec leurs élèves ayant des besoins particuliers, surtout au niveau de la surdité, de la cécité/basse vision et de la surdicécité.

Description visuelle

Lorsque monsieur Drouin a fini de s’exprimer, on change de scène et on retrouve monsieur Jean-François Boulanger, le directeur de l’éducation du CCJL qui s’adresse directement à la caméra depuis l’auditorium.

Jean-François Boulanger

Dans le fond, on va chercher des élèves qui proviennent d’un peu partout en province. On a le même mandat que les conseils scolaires de langue française, c’est de s’assurer que l’élève, quand il va quitter le milieu de langue française, l’école comme telle, il va être fier de s’assumer comme étant franco-ontarien, franco-sourdien, puis il va pouvoir continuer toute sa vie en étant fier de lui-même.

Description visuelle

Pendant que monsieur Boulanger parle, sa voix passe en mode hors champ et on nous présente à nouveau la devanture extérieure de l’édifice du Centre Jules-Léger. La vidéo se conclut sur l’image en gros plan d’une des petites filles aperçues plutôt dans la vidéo. Elle est tout sourire et salut de la main en direction de la caméra.

Le Consortium Centre Jules‑Léger

Le Consortium Centre Jules-Léger est un établissement provincial de langue française offrant une éducation spécialisée aux enfants ayant des troubles sévères d’apprentissage, qui sont sourds ou malentendants, aveugles ou ayant une basse vision, ou sourds et aveugles.

Se joindre à son équipe engagée, c’est venir en aide à toutes et à tous les élèves afin qu’elles et ils atteignent leur plein potentiel.